Il y a une théorie selon laquelle, l’accumulation de « micro-moments de positivité » dans la journée peut au fil du temps, provoquer un bien-être plus général.
Notre capacité à générer des émotions positives de nos activités quotidiennes peut être déterminant. Ces brefs instants de sentiments positifs, en se répétant, peuvent agir comme un tampon contre le stress et la dépression et, au final, favoriser la santé tant physique que mentale.
Cela ne veut pas dire qu’il faut toujours être positif pour être en bonne santé et heureux. De toute évidence, il y a des moments et des situations qui entraînent naturellement des sentiments négatifs, même pour les plus optimistes d’entre nous. L’inquiétude, la tristesse, la colère et autres soucis ont leur place dans une vie normale.
Mais l’affichage chronique du « verre à moitié vide » est préjudiciable à la fois mentalement et physiquement, cela inhibe nos capacités de réaction face aux contraintes inévitables de la vie.
Les sentiments négatifs activent une région du cerveau appelée l’amygdale, qui est impliqué notamment dans le traitement de la peur et de l’anxiété.
Il a été démontré que la capacité « plastique » du cerveau, est capable de générer de nouvelles cellules neuronales et de former de nouveaux circuits de réponses positives, avec de l’entraînement.
Autrement dit, une personne peut apprendre à être plus positive en pratiquant certaines compétences qui favorisent la positivité.
Apprendre à positiver avec la méditation
Par exemple, l’équipe du Dr Fredrickson a révélé que six semaines de formation à une technique de méditation portée sur la compassion et la gentillesse, ont donné lieu à une augmentation des émotions positives et d’appartenance sociale, ainsi qu’une amélioration des fonctions de l’un des principaux nerfs qui aident à contrôler la fréquence cardiaque.
La fréquence cardiaque varie alors davantage. D’apès Fredrickson, cela permet un meilleur contrôle de la glycémie, moins d’inflammation et une récupération plus rapide après un infarctus.
L’équipe du Dr Davidson a montré que deux semaines de formation à une méditation de compassion et de bonté, suffisent à générer des changements dans les circuits cérébraux liés à une augmentation des comportements sociaux positifs comme la générosité.
