Les étages du cerveau pour mieux comprendre les réactions émotionnelles des enfants…..

Daniel Siegel est un neuroscientifique spécialisé dans le cerveau des enfants. Il a conçu le modèle des étages du cerveau pour expliquer comment fonctionne le cerveau des enfants et permettre aux adultes de mieux les comprendre et les accompagner. Ce modèle peut être utile pour mieux comprendre les réactions émotionnelles des enfants à la maison ou en classe.

Ce modèle utilise une métaphore : le cerveau est comme une maison à 3 étages.

Le premier étage est la cave qui correspond au cerveau des réflexes ou cerveau dit reptilien (qui contrôle par exemple la pression artérielle, les battements du coeur ou encore la respiration). C’est cette partie du cerveau qui s’active quand on touche quelque chose de brûlant et qui nous commande le retrait de la main de la plaque chauffante.

Le deuxième étage est celui du rez de chaussée dans lequel est logé l’amygdale, centre des émotions. L’amygdale est en permanence en train de scanner l’environnement extérieur à la recherche de dangers et menaces potentielles. Quand l’amygdale repère un danger (létal comme un lion affamé ou non comme un contrôle de maths ou un conflit avec un camarade à la récré), alors l’amygdale provoque une réaction de stress : attaque, fuite ou paralysie.

Le troisième étage est l’étage du cerveau rationnel, celui qui réfléchit, prend des décisions, analyse, met en perspective, anticipe et fait preuve de logique.

étages du cerveau des enfants

Ce modèle permet de comprendre certaines réactions qui semblent irrationnelles (et à juste titre) des enfants. Quand ceux-ci sont sous stress, ils n’ont plus accès à leur cerveau rationnel. Tout se passe comme si leur réflexion était débranchée parce que l’escalier pour passer du rez de chaussée à l’étage est bloqué. Pour débloquer l’escalier, il faut reconnecter toutes les parties du cerveau, en commençant par le bas.

Le premier pas, face à un enfant désorganisé par le stress, est de redescendre à la cave en l’invitant à se concentrer sur sa respiration ou à bouger.

Le deuxième pas est de se connecter émotionnellement avec lui pour accéder au rez de chaussée. Cela passe par des mots qui valident les émotions (“tu as eu peur…”, “c’est vrai que c’est difficile de…” “tu as l’impression que…”), des gestes tendres, des regards chaleureux.

C’est seulement dans un troisième temps que l’enfant pourra à nouveau accéder à l’étage du cerveau rationnel. C’est à ce moment-là (et pas avant) qu’il est capable de répondre à des questions telles que “qu’est-ce qui s’est passé ?” ou “comment réparer ?”.

Pas de redirection des comportements sans connexion émotionnelle d’abord !

En prévention, il est possible de présenter le modèle des étages du cerveau aux enfants afin qu’ils comprennent comment leur cerveau fonctionne et comment se réguler. Aménager un espace de retour au calme à la maison ou en classe peut permettre aux enfants d’aller au bout de la démarche d’auto régulation.

Pourquoi est-il nécéssaire de ressentir ses émotions pour les guérir ?

Tout ce qui ne s’exprime pas , s’imprime ….

et tout ce qui est réprimé va, à un moment ou un autre , ressortir !

J’ai passé beaucoup de temps à refouler mes vrais sentiments, exprimer mes émotions et être réellement moi-même.

La colère me faisait me sentir mal.

La tristesse me faisait me sentir faible.

L’amour me faisait peur.

Je suis devenu maître dans l’art de la dissimulation quand je me retrouvais face à l’un de ces sentiments.

Certaines personnes engourdissent leur émotions par l’alcool, la drogue, le shopping ou autre.

J’ai engourdi les miennes par le contrôle.

En étant sans arrêt dans le contrôle de mes émotions.

En exerçant un contrôle sur tout ce que je pouvais ressentir .

Mais les émotions finissent par se répandre et exploser comme un volcan en sommeil.

«l’émotion , Vous devez la ressentir pour la guérir

En tant que personne qui déteste absolument tout ce qui me rend vulnérable, c’est le meilleur conseil que je n’ai jamais reçu.

Chaque chose folle, malsaine, que nous faisons dans la vie a un catalyseur.

Quelque chose qui déclenche l’événement qui nous amène à l’endroit où nous n’aurions jamais pensé être.

Il peut s’agir de la mort d’un être cher, le souvenir d’un traumatisme d’enfance, la rencontre d’une autre âme qui nous montre un miroir et nous oblige à voir ce que nous ne voulons pas.

Et nous sommes ici parce que nous ne pouvons pas faire face à la vraie douleur qui se cache derrière.

Nous cherchons donc des moyens d’y échapper.

Mais le seul moyen de sortir est d’entrer car il faut ressentir ses émotions.

Dans les sentiments, la douleur, le mal.

Et aussi dans la solitude. Il n’y a pas d’autre moyen.

J’ai essayé pourtant.

J’ai tout essayé. Mais il faut tout ressentir ses émotions pour guérir, traverser et aller de l’autre côté.

La méditation est l’une des meilleures techniques. Vous voulez ressentir ?

Calmez votre esprit, asseyez-vous avec vous-même et regardez ce qui se passe.

Posez-vous les questions vraiment difficiles :

1) Suis-je présent dans ma vie ou suis-je engourdi pour ne pas ressentir ?

2) Qu’est-ce que je cache ?

3) Qu’est-ce que je ressens vraiment dans mon cœur ?

4) Si je me fichais de ce que les autres pensent de moi, que dirais-je que je ne dis pas maintenant ?

Ne vous contentez pas de dire: «J’ai peur…». Cherchez les raisons . Avez-vous peur d’être seul ?

Est-ce que cela vous fait ressentir la même chose que lorsque votre père est décédé? Qu’est-ce qui vous fait peur si vous êtes seul ?

Et pouvez-vous vous pardonner d’avoir peur de cela et simplement le ressentir ?

J’ai remarqué récemment que je réprimais beaucoup d’émotions.

J’en avais honte car je pensais qu’elles auraient déjà dû être parties. Tristesse, chagrin, solitude, besoin, envie, désir, honte. Plus je réprimais les sentiments, plus ils montaient.

Alors je leur ai donné une voix. Je savais qu’en les libérant, cela ne voulait pas dire qu’ils resteraient plus longtemps que nécessaire.

Je leur ai permis de faire leur travail de guérison en reconnaissant qu’ils étaient là.

Mais mes sentiments n’ont plus aucun pouvoir sur moi , car désormais je les ressens au lieu de les réprimer, de les engourdir ou d’essayer de les contrôler.

Chaque sentiment que nous avons a quelque chose à nous apprendre sur nous et constitue une occasion de guérir à un niveau plus profond.

Donc, ne réprimez pas vos sentiments.

Permettez-vous de tout ressentir.

Ne portez aucun jugement.

Montrez-vous de la compassion pour le voyage imparfait que vous entreprenez.

Cela vous conduit à un endroit génial.

Pour votre plus grande transformation.

Et n’oubliez jamais, vous devez ressentir vos émotions pour les guérir, car il n’existe aucun raccourci.

Au plus vite vous conscientisez ce qui vous rend heureux et au plus vite , vous l’êtes !

Les Séances continuent….

❤️Bonjour . Suite à de nombreuses demandes , Ceci est la confirmation que le Choix de l’Être à Gréasque est fermé temporairement. 

❤️En revanche, certains thérapeutes de l’équipe continuent à travailler, eux-aussi s’adaptent et leurs séances se font en visioconférence uniquement , par les différentes applications comme Messenger , Zoom , Skype, Whatsapp, viber .. 
❤️Ceci est vraiment utiles pour ne pas lâcher la main de nos clients , de nos patients qui continuent à nous faire confiance . 
Encore plus présents, pour vous accompagner dans les moments que nous vivons . 
❤️Avec de nouveaux outils, de nouvelles compétences !
Le résultat est identique au présentiel en cabinet . 
Merci 

En attendant, prenez bien soin de vous et de vos proches .

lechoixdeletre.com
pour contacter Philippe Lantelme :
☎️06 63 12 81 51

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Avant de vouloir changer le monde, n’est-il pas nécessaire de se changer soi-même ?

🌟 Et si… 🌟

Et si on arrêtait de regarder ce que le voisin a dans son assiette?
Et si on s’occupait un peu plus de nous?
Et si on évitait de se comparer ?
Et si on stoppait les médisances?
Et si on regardait le verre à moitié plein?
Et si on posait un regard bienveillant sur ce qui est tout autour de nous?
Et si on voyait plus grand?
Et si on souriait sans raison?
Et si on croyait un peu plus en nous?
Et si on arrêtait de ruminer le passé?
Et si on rêvait plus souvent?
Et si on disait plus souvent je t’aime?

Et si…
~ La Plume de l’Ange ~

Bisous doux les lumières 🦋

Un grand merci à « la Plume de l’ange »

Pourquoi couper des liens avec des membres de la famille toxiques est un acte sain ?

Parfois, nous passons des années à sacrifier notre santé mentale et émotionnelle dans des relations abusives sous prétexte que nous devons supporter les membres de notre famille. Mais dans certains cas, couper les liens avec les membres de la famille est l’une des décisions les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face dans la vie, mais parfois c’est nécessaire !

Mais qui veut être la personne qui ne parle pas à sa famille ? Personne. Mais parfois c’est nécessaire pour le bien de notre santé.

La réalité est que les membres de la famille ne sont pas toujours des gens sains pour vous, et si ces gens n’étaient pas de votre famille, vous ne les auriez jamais choisis pour faire partie de votre vie en raison de leurs mauvais comportements avec vous.

1. Abus mental et physique

Lorsque la relation est basée sur n’importe quel type d’abus mental, physique, sexuel, verbal ou émotionnel. Lorsque la relation est basée sur la manipulation, manifeste ou cachée, et que vous êtes utilisé et abusé. Lorsque vous vivez dans une anxiété constante, il est temps de vous aimer assez pour partir.

2. Un contact constamment négatif

Il est temps de mettre fin à la relation avec des membres de la famille lorsque le seul contact avec eux est négatif. Le contact que vous avez avec eux, sert toujours à vous rabaisser ou à vous faire sentir faible ou inférieur.

3. Beaucoup de stress

Lorsque la relation avec des membres de votre famille crée beaucoup de stress qui affecte les domaines importants de votre vie, au travail, à la maison ou les deux. Lorsque vos émotions sont totalement prises par le fait de vous défendre et de vouloir vous expliquer, il est temps de couper les ponts avec ces personnes.

4. Vous devenez obsédé par leurs ragots

Si vous vous trouvez obsédés par les ragots sur vous, que vous essayez de corriger les fausses informations, et que vous en perdiez même le sommeil, alors vous êtes envahis par la toxicité des membres de votre famille. 

5. Relation unilatérale 

Lorsque la relation tourne seulement autour de l’autre personne et qu’il n’y a aucune raison réelle pour laquelle l’autre ne peut faire aucun effort pour la santé et le maintien de la relation avec vous. Mais les relations unilatérales sont vouées à l’échec. Maintenant, vous devez commencer à vous concentrer sur votre propre guérison.

6. Quand la relation ne concerne que l’emprunt ou l’argent

Si vous voyez que les membres de votre famille ne vous contactent que pour leur propre intérêt, pour avoir ou emprunter de l’agent, sachez qu’ils sont toxiques à votre bien-être et ne font que profiter de votre générosité. 

Les personnes toxiques ne sont pas corrigeables

Ce n’est pas à vous de «corriger» les gens toxiques, même si ce sont des membres de votre famille. Les personnes toxiques créent des drames et vivent dans un monde de négativité et vous devez choisir vous-même si vous pouvez tolérer leur comportement pour toute une vie ou s’il est temps de faire de votre propre bien-être une priorité.

Cela peut signifier de passer moins de temps avec eux, de ne pas partager avec eux des informations personnelles ou de vous déconnecter entièrement, temporairement ou définitivement de leur vie.

Réaliser que le membre de votre famille n’est pas disponible ou ouvert à vous aimer pleinement et complètement, et à découvrir le fait que vous ne pouvez pas faire appel à lui ou lui faire confiance, est l’une des réalisations les plus difficiles de la vie.

Ce n’est pas parce qu’ils sont membres de votre famille que c’est une relation fondée sur l’amour mutuel, le respect et le soutien les uns envers les autres. Vous êtes une famille par le sang et cela peut être le seul lien qui existe dans votre relation. 

Vous avez le droit d’avoir une vie saine et heureuse

Vous méritez d’être traité avec amour et respect. Vous ne pouvez pas vivre sainement si vous êtes constamment envahi par leur toxicité.

Vous ne vivrez pas une vie positive que vous méritez dans l’entourage d’une personne toxique qui vous blesse délibérément et vous empêche de connaître le vrai bonheur.

Pratiquer l’amour de soi et prendre soin de soi chaque jour sera un nouveau concept pour vous, mais avec le temps, vous verrez et sentirez que c’est le bon pas vers une vie nouvelle et épanouissante.

Le conscient et l’inconscient travaillent de concert pour trier les images.

Notre cerveau est constamment bombardé d’informations sensorielles.

Loin d’être surchargé, le cerveau est un véritable expert dans la gestion de ce flux d’informations. Des chercheurs de Neurospin (CEA/Inserm) ont découvert comment le cerveau intègre et filtre l’information.

En combinant des techniques d’imagerie cérébrale à haute résolution temporelle et des algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning), les neurobiologistes ont pu déterminer la séquence d’opérations neuronales qui permet au cerveau de sélectionner spécifiquement l’information pertinente.

La majeure partie de l’information est traitée et filtrée inconsciemment par notre cerveau. Au sein de ce flux, l’information pertinente est sélectionnée par une opération en trois étapes, et diffusée vers les régions associatives du cerveau afin d’être mémorisée.

Les chercheurs ont mesuré l’activité du cerveau de 15 participants, pendant que ces derniers devaient repérer une image « cible » dans un flux de 10 images par seconde . Les neurobiologistes ont ainsi pu observer trois opérations successives permettant aux participants de traiter et de trier le flux d’images :

► Même si une dizaine d’images est présentée chaque seconde, chacune de ces images est analysée par les aires sensorielles du cerveau pendant environ une demi-seconde. Ceci constitue une première phase de traitement automatique, inconscient et sans effort pour nous.
► Lorsqu’on demande aux participants de porter attention et de mémoriser une image en particulier, ce n’est pas uniquement l’image ‘cible’ qui est sélectionnée, mais toutes les images qui sont encore en cours de traitement dans les régions sensorielles. L’attention du sujet aura pour effet d’amplifier les réponses neuronales induites par ces images.
► La troisième phase de traitement correspond au rapport conscient du sujet. Seule l’une des images sélectionnées induit une réponse cérébrale prolongée et impliquant les régions pariétales et frontales. C’est cette image que le sujet indiquera avoir perçue.

« Dans cette étude, nous montrons que le cerveau humain est capable de traiter plusieurs images simultanément, et ce de manière inconsciente », explique le chercheur Sébastien Marti, qui signe cette étude avec Stanislas Dehaene, directeur de Neurospin (CEA/Inserm).

« L’attention booste l’activité neuronale et permet de sélectionner une image spécifique, pertinente pour la tâche que le sujet est en train d’accomplir. Seule cette image sera perçue consciemment par le sujet », poursuit le chercheur.
Assailli par un nombre toujours croissant d’informations, notre cerveau parvient ainsi, malgré tout, à gérer le surplus de données grâce à un filtrage automatique, sans effort, et un processus de sélection en trois phases.
Les avancées technologiques en imagerie cérébrale et dans les sciences de l’information ont donné un formidable coup d’accélérateur à la recherche en neuroscience, et cette étude en est un bel exemple.

Je te vois…..

« Je te vois » est pour moi sans conteste une des phrases les plus belles et les plus puissantes du film Avatar.
Je te vois tel que tu es tout au fond de toi, là où réside ton âme,
Je te vois sans te juger, sans te blâmer, en accueillant tout de toi,
Je te vois sans attendre quoi que ce soit de toi car mes attentes et mes projections pourraient t’abimer et voiler ton identité profonde,
Je te vois dans toutes tes dimensions et riche de toutes tes expériences,
Je te vois car je sais déjà que tu es un être complet et parfait,
Je te vois, c’est ma façon de t’accueillir sans conditions, et en faisant cela, je te permets à toi aussi de te voir et de t’accueillir tel que tu es,
Je te vois, c’est t’autoriser à être, à irradier, sans filtres, sans masques et sans peurs,
Je te vois 💗

Copyright © Géraldine Amelin 2018 -Tous droits réservés –


L’hpnose, un acte de Santé

Qu’est ce que L’hypnose ?

Le mot « hypnose » développe trois champs :

Un état particulier de la conscience,

Les techniques employées pour induire cet état

Les outils thérapeutiques utilisés dans le champ des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC).

Lors d’un EEG (électro-encéphalogramme) qui mesure l’activité électrique du cerveau, nous remarquons que  l’état d’hypnose se caractérise par les ondes faibles de 4 à 7Hz.

Ces ondes, dites Thêta, correspondent à la phase du sommeil léger. Elles contiennent les mémoires et les sensations, elles gouvernent nos attitudes, croyances et comportements.

Les techniques utilisées pour induire cet état conjuguent, à partir d’un état de relaxation (ondes Alpha, de 8 à 13Hz) une forte concentration mentale et l’écoute de suggestions répétées et insistantes.

En définitive, l’hypnose n’est pas « d’endormir » quelqu’un, mais à partir d’un état de relaxation, « l’empêcher » de s’endormir. L’aider à se maintenir entre la veille et le sommeil.

Ce que l’école ericksonienne appelle un état intermédiaire.

N’est-ce pas dangereux puisque le spécialiste peut manipuler la personne dans le sens qu’il veut ?

Aucune étude ne montre une action contre nature sous un état hypnotique

La plupart de grands manipulateurs n’ont pas besoin d’hypnose pour exercer leurs actions préjudiciables à leurs victimes.

C’est un faux procès que l’on retrouve dans la littérature et les œuvres de fiction à la télé ou au cinéma. (exemples : du Docteur Mabuse de Fritz Lang (1932) à Zelig de Woody Allen (1983), en passant par le Livre de la jungle (avec le serpent Kaa et son célèbre chant « aie confiance… »)

L’hypnothérapeute se doit de suivre une déontologie, une éthique. Il s’agit du fondement de tout acte thérapeutique. Il possède pour référence Bernheim, Charcot, ou plus récemment : Milton Erickson, Léon Chertock…

L’hypnothérapeute est un guide dans le soin d’un patient. Il aide le patient à trouver les clefs pour résoudre tels ou tels problèmes. C’est le patient qui choisit, qui découvre en lui certaines ressources qu’il ignorait jusque-là.

L’hypnothérapeute doit ressentir et percevoir finement les sensations qu’éprouve son patient.

Sa principale qualité est une forte empathie envers son patient.

Quelles sont les indications de l’hypnose ?

L’hypnose étant un outil de TCC (Thérapies cognitivo-comportementales), toutes les maladies mentales pour lesquelles l’efficacité des TCC est attestée figurent dans la nosographie de l’INSERM :

l’agoraphobie, les attaques de panique, les troubles anxieux, les phobies sociales, le syndrome de stress post-traumatique, les obsessions-compulsions, les dépressions ambulatoires d’intensité moyenne, du sujet âgé et hospitalisé, la prévention du suicide, le trouble de la personnalité borderline, le syndrome de fatigue chronique, l’insomnie,  Alcoolisme / Toxicomaniesla boulimie

L’hypnose repose sur la prise de conscience du moment présent. Les sources des anxiétés, angoisses ne se trouvent jamais dans le présent. Soit elles sont inconnues, et donc génèrent la peur de les découvrir dans le futur, soit elles sont connues (par le passé) et nous trouvons la peur de les retrouver (dans le futur).

Dans un état hypnotique, nous pouvons ressentir plus finement le moment présent. Dans ce ressenti, un sentiment immédiat de paix prend place. Il suffit alors d’ancrer par la répétition (comme un comédien répète une scène pour construire un personnage) ces sensations. Une fois fortement mémorisées, ces images viendront aider le patient dans la maîtrise des émotions négatives qui peuvent à un moment surgir.

Dans la définition de la santé de l’OMS, « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité », nous trouvons l’idée de bien-être.

L’hypnose sert de guide, de maîtrise  et du maintien du bien-être.

Le champ d’application de l’hypnose est justement la maîtrise du bien-être.

Renforçant notre système immunitaire, son action aide l’organisme à combattre la maladie dans sa nature et dans son traitement.

Mais encore une fois, il s’agit d’un travail en soi et pour soi dans la durée.

Quelles différences entre hommes et femmes ?

À la fin des années 1950 le psychiatre américain E. Hilgard et le psychologue canadien A. Weitzenhoffer (laboratoire de recherche sur l’hypnose de l’université de Stanford aux USA), ont mis au point une échelle d’«hypnotisabilité» fondée sur une mesure précise de la réponse individuelle à une liste de suggestions standardisées.

On va d’abord établir que dans la population générale 25 % des individus ont une très forte capacité à être hypnotisés, 50 % l’ont moyennement, et 25 % l’ont très peu.

On peut remarquer que les femmes sont plus suggestibles que les hommes, et que la suggestibilité d’un individu diminue avec l’âge.

Et les enfants ?

Dès qu’un individu est capable de se concentrer, les techniques hypnotiques classiques  peuvent être mises en place. Nous pouvons dire qu’à partir d’environ 8 ans, un enfant est capable de travailler l’autohypnose et comprendre la relation du soin.

Quelle reconnaissance officielle ?

Tout dépend des pays. Elle est hétérogène.

Bien que la France soit le berceau de l’hypnose (Bernheim à Nancy, Charcot à la Salpétrière) L’hypnothérapie n’est pas encore inscrite au RNCP (Le répertoire national de la certification professionnelle).

La notion de thérapeute reste trop floue en France. Donc la reconnaissance est prudente. Elle est nécessaire, car c’est un plus indispensable qui ne devrait pas tarder.

Peut-on opérer sous hypnose ?

Le Professeur Marie-Elisabeth Faymonville du CHU de Liège a introduit l’hypnose en anesthésie en 1992. Elle l’a initié principalement pour des opérations de thyroïde et pour des tumorectomies du sein, mais également pour la chirurgie plastique et abdominale.

Il s’agit en fait d’hypnosédation : les techniques hypnotiques sont induites suite à une anesthésie locale. Le patient lâche prise de la réalité (son intervention) pour voyager dans son imaginaire, dans un endroit agréable préalablement choisi. 

L’implication du patient est primordiale dans l’hypnosédation.

Ce type d’anesthésie permet de ne pas ressentir les désagréments postopératoires d’une anesthésie générale.

Selon le Professeur Marie-Elisabeth Faymonville : «  un patient sur quatre ressent encore les effets de l’anesthésie générale des semaines après l’opération. Avec l’hypnosédation, la personne est moins stressée et se remet plus rapidement. Elle cicatrise plus facilement et son corps n’a pas à supporter les substances chimiques lourdes utilisées pour l’anesthésie générale. »

C’est aussi un travail de toute l’équipe médicale. L’ambiance au bloc est plus calme et attentive au repos particulier du patient.

Si le patient n’arrive pas à lâcher prise, tout est prévu pour l’anesthésier entièrement.

Ce type d’intervention se développe de plus en plus en France.

Quelles différences entre hypnose et sophrologie ?

L’hypnose est la mère de la sophrologie.

La sophrologie a été créée en 1960 par Alfonso Caycedo, un médecin neuropsychiatre colombien ayant étudié l’hypnose.

La différence notable est celle de l’état proprement dit :

– l’état sophronique est un état de relaxation dont les ondes cérébrales dominantes se situent dans la plage des 8 et 10 Hz (ondes alpha).

– l’état hypnotique varie entre 4 et 7Hz (ondes théta).

Les approches techniques sont aussi différentes quand l’un va se centrer sur la concentration de suggestions insistantes, l’autre va se diriger vers une écoute de son état de relaxation, tout en l’évaluant.