L’intestin a une ligne directe pour transmettre ses états d’âme au cerveau.

L’intestin est la cible de l’heure pour comprendre et traiter plusieurs problèmes de santé allant de l’obésité à la dépression. Une nouvelle étude lève le voile sur l’un des mécanismes par lesquels l’intestin et le cerveau se parlent, ce qui pourrait modifier plusieurs approches thérapeutiques.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Depuis quelques années, nous assistons à un renouveau en ce qui a trait à la perception de notre système digestif. Loin de simplement servir à traiter les aliments, notre intestin ainsi que les cellules nerveuses qui le contrôlent et le nombre incalculable de bactéries qu’il contient peuvent influencer notre santé, et même notre comportement, au point que l’on surnomme cet organe notre deuxième cerveau.

Jusqu’à maintenant, les chercheurs pensaient que le principal moyen employé par l’intestin pour communiquer avec le cerveau était les hormones, celles-ci pouvant prendre parfois jusqu’à une dizaine de minutes pour atteindre leur cible.

Des chercheurs de l’Université Duke, aux États-Unis, viennent toutefois de démontrer que cette communication est beaucoup plus rapide que prévu.

Leurs travaux montrent même que l’intestin se brancherait directement sur le système nerveux, transférant de l’information au cerveau en quelques secondes, une rapidité qui pourrait exercer une influence importante sur le développement de plusieurs maladies et sur leurs traitements.

Une autoroute de l’information

L’intestin contient des centaines de millions de cellules nerveuses qui forment le système nerveux entérique. Ce système, qui s’étend sur toute la longueur du système digestif, permet à l’intestin d’agir de façon autonome presque indépendamment du cerveau.

L’intestin est aussi tapissé de cellules sensorielles, nommées cellules entéro-endocrines, qui récupèrent des informations chimiques sur l’environnement intestinal et ses bactéries et relaient ces informations grâce à la production d’hormones.

Pour les chercheurs, cette méthode de communication, bien qu’importante, semblait trop lente pour produire plusieurs des effets observés. Ils ont donc décidé d’ajouter un peu de couleur à l’intestin pour voir si une autre méthode sortait du lot.

Ils se sont alors tournés vers un outil assez surprenant : un virus de la rage combiné à des molécules fluorescentes. Comme la rage est un virus qui se répand dans le corps en remontant le long des nerfs, les scientifiques espéraient que ce dernier révèle des trajectoires nerveuses inconnues entre l’intestin et le cerveau.

En l’inoculant à des souris, ils ont pu suivre le trajet du virus, d’abord capté par les cellules entéro-endocrines, puis illuminant sur son passage des cellules nerveuses jusqu’à ce qu’il rejoigne le nerf vague, l’un des plus longs nerfs du corps, dont les branches relient directement l’information en provenance de plusieurs organes jusqu’au cerveau.

En examinant ensuite les cellules nerveuses, les chercheurs ont remarqué que l’intestin pouvait envoyer de l’information sur son contenu en quelques dizaines de millisecondes, beaucoup plus rapidement que par la voie hormonale.

Ressentir avec ses tripes

Bien plus qu’une leçon d’anatomie, la découverte de cette connexion directe met en valeur d’autres travaux,  qui viennent tout juste de montrer comment la stimulation des neurones sensoriels dans l’intestin active directement le circuit de la récompense dans le cerveau, en y permettant la relâche de dopamine.

Pour les chercheurs, cette connexion rapide et ses conséquences sur le cerveau pourraient non seulement expliquer la sensation de bien-être quand on mange, mais aussi pourquoi un grand nombre de médicaments dits « coupe-faim » sont inefficaces, ces derniers ciblant principalement une voie hormonale.

Plus encore, des études montrent que des maladies neurologiques variées, comme la dépression ou la maladie d’Alzheimer, pourraient tirer leurs sources de l’état de santé de l’intestin.

Jusqu’à maintenant, plusieurs chercheurs ont mené des investigations à propos de ce lien en étudiant les hormones circulant de l’intestin au cerveau. La découverte de cette nouvelle connexion pourrait toutefois ouvrir de nouveaux champs d’études pour mieux comprendre ces maladies.

Les blessures les plus profondes ne sont pas causées par les couteaux affûtés…

 

Les blessures les plus profondes ne sont pas causées par les couteaux affûtés

Les blessures les plus profondes ne sont pas causées par les couteaux, non ; elles sont causées par les mots, les mensonges, les absences et les faussetés. Ce sont des blessures qui ne se voient pas sur la peau, mais qui font mal, qui saignent, car elles sont faites de larmes tristes que l’on verse lorsque l’on se trouve seul-e-s avec nous-mêmes et dans une amertume silencieuse…

Ceux qui ont été blessés naviguent pendant un certains temps et partent à la dérive. Plus tard, lorsque le temps se met peu à peu à panser leurs blessures, ils se rendent compte de quelque chose ; ils perçoivent qu’ils ont changé et ce même s’ils se sentent vulnérables, et parfois, ils commettent la pire des erreurs possibles : celle qui consiste à ériger une barrière bien solide pour se protéger. Cette barrière est composée de méfiance, et parfois du fil de la haine, voire même des barbelés de la rancune ; tout autant de mécanismes de défense auxquels il faut mieux éviter de se frotter une fois de plus.

Or, on ne peut pas constamment vivre en étant sur la défensive ; on ne peut pas s’établir indéfiniment sur les îles de la solitude, ni devenir des expatrié-e-s du bonheur. 

Gérer la souffrance, c’est un travail dur et consciencieux qui, comme dirait Jung, requiert que l’on se retrouve seul-e-s avec notre ombre afin de retrouver notre estime de nous-mêmes.

Or, cette union ne pourra être favorisée que par nous-mêmes, et personne ne pourra mener ce travail à notre place. Il s’agit d’un acte de solitude délicate que l’on mènera presque en guise d’initiation. Seuls ceux qui parviennent à faire face aux démons de leurs traumatismes avec courage et détermination pourront sortir victorieux de cette forêt d’épines envenimées. Les personnes qui réussissent à se tirer de ce scénario hostile ne seront plus jamais les mêmes.

Un baume pour guérir l’esprit blessé

Le  baume de l’esprit blessé, c’est l’équilibre. C’est pouvoir faire un pas vers l’acceptation afin de se libérer de tout ce qui nous pèse, de tout ce qui nous fait mal. C’est muer et se débarrasser de cette peau fragile et blessée afin d’en dévoiler une autre, plus dure et plus belle, qui protégera ce coeur fatigué d’avoir froid. Or, n’oublions pas que de nombreuses racines souterraines continuent à alimenter la racine de la souffrance ; des ramifications qui, loin de drainer la blessure, l’alimentent.

La haine de la vulnérabilité fait partie de ces nutriments. Il y a ceux qui la nient, et ceux qui réagissent à cette apparente fragilité. La société dans laquelle nous vivons nous interdit d’être vulnérables.

Le baume permettant d’apaiser l’esprit blessé passe cependant aussi par l’acception des parties les plus fragiles de ce dernier, qui ont intégré nos blessures mais qui se sentent méritantes d’atteindre enfin la plénitude et le bonheur. L’important, c’est de s’aimer suffisamment soi-même afin de pouvoir accepter sans rancune ces parties cassées de notre esprit, et sans en arriver à rejeter l’affection, qu’il s’agisse de celle que l’on porte envers nous-mêmes, mais aussi de celle que les autres peuvent nous manifester.

Une autre de ces racines qui alimentent notre esprit blessé, c’est la vermoulure du ressentiment. Quoi qu’on puisse en dire, cette émotion a tendance à « intoxiquer » notre cerveau, si bien qu’elle en arrive parfois à altérer nos schémas de pensée. La rancune prolongée modifie notre vision de la vie, mais aussi le regard que l’on porte sur les gens…et lorsqu’on se retrouve pris-e-s au piège dans cette cage, il est impossible de trouver un baume qui puisse apaiser notre esprit blessé.

Ces blessures profondes et invisibles seront là pour toujours, inscrites dans le plus profond de notre être. Cependant, deux options s’offrent alors à nous : soit nous pouvons choisir de rester éternellement prisionnier-e-s de la souffrance, soit nous pouvons prendre la décision de sortir de notre carapace afin d’accepter et de ressentir la vulnérabilité en elle-même. Il n’y a qu’ainsi que l’on pourra gagner en force, tirer des leçons, et faire ce pas libérateur vers le futur.

Nous sommes tous un peu cassés, mais nous sommes aussi courageux.

Nous traînons tou-te-s nos parties cassées, les pièces perdues de ces puzzles qui ne pourront donc jamais être terminés et complétés. Une enfance traumatisante, une relation affective douloureuse, la perte d’un être cher… Jour après jour , nous nous croisons les uns les autres sans percevoir ces blessures invisibles. Les batailles personnelles que chacun-e a livré profilent ce que nous sommes aujourd’hui. Le faire avec courage et dignité nous anoblit et fait de nous des créatures bien plus belles.

Nous devons être capables de nous retrouver nous-mêmes. Les coins accidentés de notre intérieur nous éloignent complètement de ce squelette interne sur lequel se fondent notre identité, notre valeur, ainsi que l’image que nous avons de nous-mêmes. Nous sommes comme des âmes estompées qui ne se reconnaissent pas dans le miroir ou qui se persuadent elles-mêmes qu’elles ne méritent plus d’aimer ou d’être aimées de nouveau.

Quelques clés pour panser courageusement ses blessures

En japonais, il existe une expression, « Arigato zaishö », dont la traduction littérale en français donne « merci illusion ». Cependant, pendant un certain temps, cette expression a revêtu une connotation réellement intéressante dans le domaine du développement personnel : elle nous montre la subtile capacité dont dispose l’être humain de transformer la souffrance, la rancune et les amertumes en leçons de vie.

• On ouvre les yeux depuis l’intérieur, pour nous illusionner de nouveau. Car se concentrer sur la torture que génèrent ces blessures nous éloigne complètement de l’opportunité d’acquérir connaissance et perspicacité.

• Pour y arriver, nous devons être capables d’éviter que nos pensées deviennent ce marteau qui, parfois, frappe là où ça fait mal. Sinon, peu à peu, le trou se creusera.

• Freiner les pensées récurrentes d’angoisse, de rancune ou de culpabilité, c’est sans doute la première étape à franchir. Ainsi, il est également préférable de focaliser toute notre attention sur le lendemain.

• Lorsque nous nous trouvons dans cette pièce obscure où nous sommes seul-e-s avec l’amertume et la rancune, les perspectives de futur s’éteignent, n’existent pas. Nous devons nous habituer peu à peu à la lumière, à la clarté du jour, à l’apparition de nouvelles illusions, de nouveaux projets.

Il est possible qu’au fil de notre vie, nous nous soyons « enterré-e-s vivant-e-s » du fait de cette douleur générée par les blessures invisibles que nous renfermons. Cependant, n’oubliez pas que nous sommes des graines et que nous sommes capables de germer même dans les situations les plus difficiles et délicates afin de crier « Arigato zaishö ».

Des neuroscientifiques disent qu’écouter de la musique pourrait diminuer l’anxiété de 65%

Alors que 2016 a été une année particulièrement stressante, de multiples études de la «génération Y» (personnes nées dans les années 1980 et 1990), on déclaré vivre dans « l’âge du désespoir», selon Marjorie Wallace. Elle est le chef de la direction de l’organisation caritative « Sane », qui travaille à partir d’une multitude d’études psychologiques, uniquement sur le niveau d’anxiété auquel la génération Y est confrontée.

Une enquête réalisée en 2013 a découvert qu’aux États-Unis, 57% des étudiantes confrontées à des périodes «d’anxiété écrasante », et une étude au Royaume-Uni a découvert qu’un tiers des jeunes femmes et 10% des hommes du millénaire souffraient d’attaques de panique.

Ce niveau d’anxiété est significativement plus élevé que celui des générations précédentes. Il est attribué à l’angoisse produite par les médias sociaux, la dépendance parentale à cause des parents trop protecteurs, et trop de choix ce qui est émotionnellement paralysant, selon des chercheurs tels que Rachael Dove et Pieter Kruger.

Kruger dit que la diversité de choix augmente la peur de l’échec et l’absence de confinement, augmentant un besoin obsessionnel de prendre les bonnes décisions, ce qui se traduit souvent par aucune décision du tout. La pression interne que cela entraîne, conduit à une anxiété insurmontable, et les médias sociaux ont crée FOMO (la peur de manquer de quelqu’une chose), selon Kruger. Ce phénomène qui vous compare trop à la vie des autres personnes, a massivement conduit cette génération à chroniquement se sentir inférieure aux autres.

Bien sûr, ce que les gens présents sur les médias sociaux font voir de leur vie, n’a aucun rapport avec la réalité quotidienne. FOMO est une bonne raison de sortir d’une dépendance aux médias sociaux qui encourage cet état dépressif, et de trouver des sources qui favorisent la paix intérieure.

La vidéo que vous êtes sur le point de regarder ci-dessous est le résultat de la recherche neuroscientifique à Mindlab International, pour trouver que la musique combinée à un stimulus visuel, a réduit l’anxiété de 65% chez les sujets qui ont essayé de résoudre un puzzle stressant. Ils ont trouvé une chanson baptisée « Weightless » qui a eu cet impact magique, tout en réduisant le stress physiologique de 35%, quand les gens ne sont pas dans un environnement stressant. « Weightless » était tellement relaxant que les chercheurs déconseillent de conduire en l’écoutant! Faites-nous savoir comment vous vous sentez après cette expérience.

Si vous vous battez avec l’anxiété, la thérapie musicale pourrait être en mesure de vous aider. Regardez la vidéo ci-dessous pour écouter la chanson Weightless de Marconi Union.

La respiration profonde : une manière simple d’améliorer votre vie.

La respiration profonde nous aide à apaiser l’agitation, le stress et l’anxiété.

Bien respirer pour mieux vivre est un principe de bien-être physique et mental qui réclame notre attention entre la vitesse et les pressions au milieu desquelles nous vivons. Ce type de respiration nous permet de nous connecter davantage à nous-mêmes, à nos besoins vitaux…

Beaucoup de cultures voient dans le processus de respiration quelque chose de plus important que cet acte – en apparence – involontaire qui garantit notre survie et auquel nous ne prêtons que peu d’attention. Beaucoup parmi nous font partie de ce monde en constante agitation ; à tel point que quand nous ressentons le besoin ou la curiosité de pratiquer le yoga, le mindfulness ou le tai-chi, nous prenons conscience que respirer signifie beaucoup plus qu’inspirer de l’air pour l’expirer à nouveau.


« À chaque moment, je dois me rappeler que je dois continuer de respirer, que mon cœur doit continuer à battre… »

-Emily Brontë-


Dans ce processus rythmique d’expansion et de contraction, la respiration représente aussi cette polarité constante que nous voyons dans la nature, comme la nuit et le jour, la veille et le sommeil, le calme et la tempête, le printemps et l’hiver… Il s’agit d’un cycle qui a ses normes et ses périodes, sa musique intérieure et ses incroyables bénéfices s’il est parfaitement réalisé.

La majorité des gens respirent rapidement et de façon superficielle, en n’utilisant qu’une petite partie de la capacité de leurs poumons qui s’étendent à peine. Dans un état normal, nous respirons entre 17 ou 18 fois par minute. Cependant, quand nous souffrons d’anxiété ou de stress, cette fréquence respiratoire s’accélère, pouvant atteindre les 30 respirations. C’est un risque. C’est comme vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de notre tête car cela génère un déséquilibre progressif qui affectera notre pression artérielle, notre système immunitaire, nos muscles et même notre esprit.

Cependant, une chose aussi simple que le fait de « respirer profondément » et sous contrôle entraîne un bénéfice systémique, en équilibrant de multiples processus et en offrant un chemin de sortie à beaucoup d’émotions négatives qui paralysent notre quotidien.

Et si nous apprenions à bien respirer pour mieux vivre ?

Respiration profonde mais posée

Il existe une donnée très intéressante qui mérite au moins d’y réfléchir : la respiration est l’une des rares fonctions corporelles que nous réalisons aussi bien volontairement qu’involontairement. Elle constitue une grande opportunité de contrôle sur notre corps, en améliorant, si nous exerçons ce contrôle de manière intelligente, notre qualité de vie.

Songez qu’une respiration volontaire et consciente peut influer sur la façon dont nous respirons quand nous le faisons de manière automatique. De cette façon, nous améliorons la pression sanguine, le rythme cardiaque, la circulation, la digestion et beaucoup d’autres fonctions corporelles.

Il est possible que certaines personnes se demandent s’il existe une quelconque preuve scientifique affirmant que la respiration profonde est réellement aussi positive et bénéfique que nous l’expliquent les cultures orientales. Il convient de dire que ce que nous montrent certaines études, comme celle publiée dans la revue scientifique “Harvard Health“, est que la respiration lente est la chose la plus bénéfique pour notre corps. 

Quand nous respirons profondément, mais surtout lentement, nous arrivons à faire en sorte que l’oxygène arrive véritablement jusqu’aux cellules et que le niveau de CO2 sanguin ne descende pas. On est aussi arrivés à la conclusion selon laquelle le type de respiration qui nous est le plus bénéfique est la respiration diaphragmatique : celle où nous inspirons l’air en profondeur, le laissant entrer par le nez et remplir complètement les poumons, en élevant la partie basse de notre abdomen.

Les bénéfices de la respiration profonde

On nous a tous dit, à un moment de notre vie, « ce n’est pas grave, respire un bon coup ». C’est comme un sortilège, un mot magique qui, quand on l’exécute, nous produit un bien-être intégral, un soulagement presque instantané qui calme le corps et réorganise l’esprit. Cette stratégie aurait beaucoup plus de bénéfices si nous prenions l’habitude de la mettre en pratique chaque jour afin de la transformer en habitude.

Voici quelques changements que nous pourrions noter :

  • Cela améliorerait le métabolisme cellulaire de notre corps.
  • Nous gérerions mieux notre stress et notre anxiété.
  • Nous dormirions mieux.
  • Les digestions seraient moins lourdes.
  • Nous aurions moins de douleurs musculaires et de migraines
  • Nous serions plus concentré-e-s dans nos tâches.
  • Notre axe postural s’améliorerait et nous aurions moins mal au dos.
  • Nous apprendrions à être plus centré-e-s sur le « ici et maintenant ».

Apprendre à pratiquer la respiration profonde

Comme nous l’avons signalé au début, les personnes respirent en moyenne entre 17 et 18 fois par minute. Notre objectif, avec la respiration profonde, est de réduire ces chiffres à 10 par minute. Il est clair que nous n’y arriverons pas dès la première session mais, petit à petit et jour après jour, nous atteindrons cet objectif qui aura sans aucun doute des répercussions sur notre bien-être.


« Vivre ne consiste pas seulement à respirer, c’est beaucoup plus que cela… »

-Mao Zedong-


Voici comment vous pouvez y arriver.

En premier lieu, cherchez un endroit confortable pour vous installer. Vous devez avoir le dos droit et porter des vêtements dans lesquels vous êtes à l’aise, en laissant la zone de la taille et de l’abdomen libre de toute pression (ouvrez le bouton du jean ou enlever votre ceinture).

  • Tendez la poitrine, relâchez vos épaules et fermez les yeux.
  • Placez une main sur votre poitrine et l’autre sur l’abdomen.
  • Inspirez lentement et profondément au bout de 4 secondes.
  • Dès que vous le faites, vous devez remarquer que la main sur l’abdomen s’élève beaucoup plus que la main sur la poitrine.
  • Retenez cet air pendant 5 secondes pour ensuite l’exhaler de manière sonore au bout de 7 secondes.

Commencez en suivant ce rythme puis, au fur et à mesure que vous apprenez à le contrôler, vous pouvez ajuster les durées pour parvenir à une moyenne de 10 respirations par minute. Peu à peu, vous remarquerez des bénéfices notables sur votre santé physique et un calme mental adéquat grâce auquel vous pourrez mieux affronter votre quotidien.

Réouverture 18/05/2020


Bonjour à tous, j’ai le plaisir de vous annoncer la réouverture du Centre Thérapeutique Le Choix de l’Être, le lundi 18 Mai à partir de 8H30.

🔺Cependant, quelques mises en place seront nécessaires pour que tout se passe dans les conditions les plus favorables, afin d’éviter la propagation de ce virus.
🔺Les mesures d’hygiène et de sécurité seront renforcées.
🎈Pas de croisement clients.
🎈Désinfection et aération du cabinet entre chaque rdv.
🎈Pas d’accompagnateur autorisé lors de vos séances.
🎈Le nombre de personnes reçues à la journée sera réduit.
🎈Du gel hydro-alcoolique sera mis à la disposition à l’entrée.
🎈Les séances se feront avec port obligatoire d’un masque pour vous comme pour moi.
🎈Pensez bien à vous équiper de votre masque personnel.
🎈Pour le confort de chacun , une distance de 1M est préconisé.
🎈Ceci ne concerne que les séances individuelles, les ateliers collectifs sont annulés jusqu’à nouvel ordre et les séances en visioconférence continuent ! 
Stop COVID 19, en cas de symptômes, différer votre rdv 
🔺Merci de votre compréhension et de votre confiance . 
Philippe Lantelme🙏🙏🙏

Joyeux Anniversaire


Il y a un an, ouvrait le Centre Thérapeutique « Le Choix de l’Être »

♦️Ateliers , Conférences , formations , consultations individuelles …

♦️De belles rencontres , de beaux échanges et partages . 

♦️Merci pour votre confiance . 

♦️De continuer à nous suivre aussi nombreux , sur la page pro Facebook du « Choix de l’Être », ainsi que sur notre site lechoixdeletre.com pour les événements à venir . 

♦️Toute l’équipe vous attend prochainement pour continuer à prendre soin de vous . 

♦️Excellente journée à toutes et à tous . 
Je nous aime , je vous aime
Philippe  ❤️😘❤️

#hypnotherapy  #love #relaxation  #therapy #confianceensoi#picoftheday #positivevibes #happy #followme #beyourself  #lifestyle#spirituality #bhfyp #gratitude #coach

Les étages du cerveau pour mieux comprendre les réactions émotionnelles des enfants…..

Daniel Siegel est un neuroscientifique spécialisé dans le cerveau des enfants. Il a conçu le modèle des étages du cerveau pour expliquer comment fonctionne le cerveau des enfants et permettre aux adultes de mieux les comprendre et les accompagner. Ce modèle peut être utile pour mieux comprendre les réactions émotionnelles des enfants à la maison ou en classe.

Ce modèle utilise une métaphore : le cerveau est comme une maison à 3 étages.

Le premier étage est la cave qui correspond au cerveau des réflexes ou cerveau dit reptilien (qui contrôle par exemple la pression artérielle, les battements du coeur ou encore la respiration). C’est cette partie du cerveau qui s’active quand on touche quelque chose de brûlant et qui nous commande le retrait de la main de la plaque chauffante.

Le deuxième étage est celui du rez de chaussée dans lequel est logé l’amygdale, centre des émotions. L’amygdale est en permanence en train de scanner l’environnement extérieur à la recherche de dangers et menaces potentielles. Quand l’amygdale repère un danger (létal comme un lion affamé ou non comme un contrôle de maths ou un conflit avec un camarade à la récré), alors l’amygdale provoque une réaction de stress : attaque, fuite ou paralysie.

Le troisième étage est l’étage du cerveau rationnel, celui qui réfléchit, prend des décisions, analyse, met en perspective, anticipe et fait preuve de logique.

étages du cerveau des enfants

Ce modèle permet de comprendre certaines réactions qui semblent irrationnelles (et à juste titre) des enfants. Quand ceux-ci sont sous stress, ils n’ont plus accès à leur cerveau rationnel. Tout se passe comme si leur réflexion était débranchée parce que l’escalier pour passer du rez de chaussée à l’étage est bloqué. Pour débloquer l’escalier, il faut reconnecter toutes les parties du cerveau, en commençant par le bas.

Le premier pas, face à un enfant désorganisé par le stress, est de redescendre à la cave en l’invitant à se concentrer sur sa respiration ou à bouger.

Le deuxième pas est de se connecter émotionnellement avec lui pour accéder au rez de chaussée. Cela passe par des mots qui valident les émotions (“tu as eu peur…”, “c’est vrai que c’est difficile de…” “tu as l’impression que…”), des gestes tendres, des regards chaleureux.

C’est seulement dans un troisième temps que l’enfant pourra à nouveau accéder à l’étage du cerveau rationnel. C’est à ce moment-là (et pas avant) qu’il est capable de répondre à des questions telles que “qu’est-ce qui s’est passé ?” ou “comment réparer ?”.

Pas de redirection des comportements sans connexion émotionnelle d’abord !

En prévention, il est possible de présenter le modèle des étages du cerveau aux enfants afin qu’ils comprennent comment leur cerveau fonctionne et comment se réguler. Aménager un espace de retour au calme à la maison ou en classe peut permettre aux enfants d’aller au bout de la démarche d’auto régulation.