Pourquoi est-il important d’arrêter de se plaindre ?

Pourquoi se plaindre ? 

Tout le monde connait ce comportement comme témoin. J’ai moi-même pratiqué l’exercice en vrai « professionnel »! 

Combien de fois avons-nous dû écouter certaines personnes se plaindre, avec ou sans raison, et écouter à quel point leur vie est difficile, comme il est compliqué de sortir chaque jour pour lutter et toute la malchance qu’ils ont eue….. à cause des « autres ».

« Se plaindre est toujours la non-acceptation de ce qui est. Il porte toujours une charge négative inconsciente. Lorsque vous vous plaignez, vous faites de vous une victime. Quittez la situation ou acceptez-là. Tout le reste est folie. »
– Eckhart Tolle

Se plaindre est, sans aucun doute, la mère des problèmes émotionnels contemporains. Il ne fait aucun doute que de stopper ce type de stratégies en se focalisant sur l’instant présent, en prenant vraiment conscience du bonheur de simplement respirer, de plus en plus de personnes pourraient se sentir de mieux en mieux, facilement.

Nous vivons à une époque dans laquelle plus les gens ont de choses et de facilités, moins ils sont heureux. La consommation d’antidépresseurs et autre somnifères est scandaleusement importante; les dépendances diverses sont bien trop fréquentes.

J’en ai été un témoin actif.

Nous nous sommes habitués à avoir besoin de toujours plus et d’en faire tout un drame lorsque cette nécessité, cette invention, de besoins non vitaux inventés de toutes pièces, ne produit qu’une satisfaction éphémère: c’est la société « dopamine ».

Les neurosciences et les connaissances que nous avons du fonctionnement du cerveau démontrent clairement que changer est possible. C’est un choix dont chacun dispose.

Comment sont les personnes râleuses ?

Elles voient toutes les choses de façon négative et disposent de ressources intarissables pour utiliser une paire de lunettes de couleurs sombres avec verre déformant. C’est leur carte du monde, peut-être la vôtre.

Les personnes qui se plaignent ne sont jamais satisfaites de rien. Elles désirent quelque chose, se plaignent si elles ne l’obtiennent pas, et lorsqu’elles l’obtiennent, elles se plaignent de nouveau.

Que la situation qu’elles vivent soit positive ou qu’elles aient vécu de grandes réussites personnelles ou professionnelles; le « Oui, mais… » est très utilisé par celles et ceux qui aiment à se plaindre!

Au final, cette attitude les empêche de profiter de quoi que ce soit et les rend aigries envers elles-mêmes et envahissent l’humanité avec leur toxicité. Les personnes dépendantes affectives dans leurs relations connaissent très bien le sujet… je connais très bien le sujet.

Elles ne cherchent pas de solutions ou font semblant de les rechercher : Il est bien plus facile de déblatérer, de critiquer ou de dilapider sur ce qui ne s’est pas passé comme on l’aurait voulu que de chercher des solutions pour changer ce qui est rattrapable. Chercher des solutions aux problèmes implique d’arrêter de tomber dans la victimisation et de commencer à se battre pour ce que l’on veut, ce qui requiert un effort que de nombreuses personnes ne sont pas disposées à faire.

Encore une fois par exemple dans une  relation sentimentale toxique, la recherche de solution peut être simplement un moyen de manipuler. C’est pervers, mais ça existe.

Elles cancanent et critiquent : Les personnes râleuses sont, en général, critiques envers les autres et envers les circonstances de leur vie, ce qui est dû à leur propre malheur et leurs propres carences. Rappelons-nous qu’en critiquant les autres, nous critiquons en réalité nos propres défauts.
Le problème ne réside pas dans la critique ou dans ce qui leur est arrivé, non, mais en elles-mêmes, car elles ne savent pas apprécier ni valoriser les belles choses de la vie en général et les belles choses que les autres leur apportent. Leur attention est totalement centrée sur ce que ces personnes considèrent comme négatif et elles sont donc incapables de voir le côté positif de toute chose.

Elles n’acceptent pas d’entendre que changer est possible : Pour ce genre de personnes, l’acceptation ne fait pas partie de leur vie.

Elles ne peuvent pas tolérer que les choses ne se déroulent pas comme elles le souhaitent et se disent qu’il est insupportable, intolérable et désastreux que le monde fonctionne de la sorte !

J’ai fonctionné ainsi et je peux affirmer que dès que j’ai décidé de changer, je n’ai plus perçu le monde de la même manière. J’ajoute que modifier certains comportements modifie votre signature énergétique et votre environnement se transforme également, comme la perception du monde qui vous entoure.

C’est une expérience que j’invite à vivre à tous ceux qui ne l’ont pas encore vécu.

Raisonner de cette façon empire leurs problèmes et les empêche, évidemment, de trouver des solutions, ce qui engendrera une grande anxiété et une souffrance importante ressentie dans le corps avec un système endocrinien qui va être dysfonctionnel.

Que faire pour arrêter de se plaindre ?

  1. Stop au jugement : vous n’êtes le juge de rien du tout, ni de personne, alors le plus intelligent et sensé et de ne rien dire de temps en temps et de s’adapter aux circonstances. Quand vous jugez quelque chose ou quelqu’un, c’est vous-même que vous jugez. Cherchez bien, en vous observant dans un miroir… ce qui est encore inconfortable chez vous…
  2. « Je m’aime et me respecte totalement et complètement » : Cette phrase utilisée en EFT prend tout son sens. L’acceptation est une soin coloré puissant qui permet d’obtenir la paix intérieure et plus de bonheur. Si nous nous rendons compte qu’il y a de nombreuses situations, personnes ou événements sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir ou contrôle, nous apprendrons à réduire nos attentes et accepter les choses comme elles viennent.
  3. Stop aux pensées négatives : les mots sont le produit de nos pensées, de ce que nous nous disons à nous-mêmes. Nos pensées seront notre réalité future. Si nous savons combattre les idées négatives et irrationnelles, il sera très difficile de tomber dans la victimisation, les critiques et la plainte continue. Les exercices d’automotivation par une routine différente et la création de phrases positives à répéter plusieurs fois par jour et un outil efficace pour changer. Faire comme si est excellent pour amorcer le changement.
  4. Focus sur le positif : toute chose a un côté positif, tout n’est qu’information. Si vous faites un effort conscient et que vous commencez à énumérer tout le positif qu’il y a dans votre vie, vous vous rendrez compte qu’il y a plus de choses belles et agréables que vous ne le pensiez. Observez les choses sous un autre angle, changez la couleur et la correction de vos lunettes déformantes. Le changement, votre changement, commence toujours en soi-même, non à l’extérieur.

Et vous, jugez-vous encore facilement ? Que détestez-vous encore en vous-même pour continuer de la même manière inconfortable pour vous et surtout pour le monde ? Ce comportement est votre miroir !

L’acceptation de Soi

Lorsque l’on parle d’acceptation de soi, il y a deux domaines majeurs sur lesquels, il est nécessaire de travailler.

Le premier, c’est le fait de s’accepter physiquement, tel que nous sommes, ce qui est pour beaucoup un défi.

Le deuxième, c’est celui de s’accepter en tant que personne,avec tous nos traits de caractère.

Là encore, selon notre passé, notre éducation, ça n’est pas aisé pour tous et demande parfois un long cheminement personnel. 

Pour preuve, le témoignage de Rossy de Palma qui en apporte sa propre vision .

Une belle leçon de vie, Merci Rossy.

Tant que la peur vous contrôlera, vous ne pourrez pas être heureux.

Même si nous passons beaucoup de temps à fantasmer au bonheur, nous faisons rarement les changements nécessaires pour l’obtenir.

Cela a une raison puissante : la peur. Que se passerait-il si ce que nous faisons ne nous aidait pas à être plus heureux, ou pire encore, gâchait tout ce que nous avons aujourd’hui ?

La peur de la déception, des changements, de perdre ce que nous avons, aussi peu soit-il, fonctionne comme une barrière qui nous éloigne de la possibilité d’être plus heureux, et crée aussi une grande sensation de frustration qui rend la situation actuelle encore pire. Ironique, non ?

« Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d‘échouer » Paulo Coelho

Dépassez la peur qui vous stoppe

Beaucoup de gens se créent des routines qui, même si elles les font se sentir misérables, leur donnent suffisamment de sécurité pour penser que leur vie même est sous contrôle.

Ils déguisent donc de paresse ou de confort ce que l’on nomme la panique. Ils se plaignent de la vie comme si d’autres personnes en avaient le contrôle.

Mais ce n’est pas ainsi que la vie fonctionne. Ce n’est pas ainsi que l’on contrôle quoi que ce soit.

Cette fausse sensation de sécurité fait émerger la peur de faire ce que nous savons que nous devons faire pour nous sentir mieux et plus heureux.

Mais la peur de ne pas réussir, que la sensation ne soit pas celle que nous attendons ou de découvrir que le bonheur n’est rien de plus qu’une illusion nous freine.

Cette peur nous plonge dans l’inaction, ce qui fait que nous nous contentons de penser à ce que nous pourrions faire, à ce que nous pourrions obtenir.

Mais penser sans faire ne nous fait sentir que plus misérables encore.

“L’inaction engendre le doute et la peur. L’action génère la confiance et le courage. Si vous voulez vaincre la peur, ne vous asseyez pas chez vous pour y penser. Sortez et travaillez »

Dale Carnegie

Étapes pour dépasser la peur qui nous empêche d’être plus heureux.

Pour obtenir une vie meilleure, il est nécessaire de dépasser la peur qui nous stoppe, d’abandonner la frustration et de nous faire plus confiance.

Nous avons du potentiel pour être plus heureux, mais il faut dépasser les limites que nous nous auto-imposons. Comment ? Voyons cela :

1 – Définissez ce que le bonheur signifie pour vous.

Nous recevons en permanence des messages sur ce qu’est le bonheur et la manière de l’atteindre.

Ces messages sont généralement contradictoires et répondent à une multitude de critères, provenant de la consommation, du marketing, de la publicité ou des manières de voir la vie.

Mais qu’est-ce que le bonheur ? C’est quelque chose que chacun doit définir selon ses propres connaissances, ses propres valeurs.

En réalité, la peur d’être heureux est souvent la peur de sortir d’un moule qui semblait être fait pour nous, à l’image de notre entourage et de la société.

Si vous éclaircissez vos objectifs en lien avec le bonheur, vous verrez qu’il est plus facile d’identifier les étapes dont vous avez besoin pour l’atteindre.

2 – Convainquez-vous que vous méritez d’être heureux.

Vous n’êtes pas venu au monde pour souffrir. Vous méritez d’être heureux. Mais dire que nous méritons le bonheur est une chose, le croire en est une autre.

Peut-être que vos expériences de l’enfance ou le souvenir de relations antérieures vous ont fait penser qu’il est difficile pour vous d’être heureux, et que vous ne le méritez pas.

Le manque d’auto-estime qui peut provenir des expériences traumatisantes ou négatives peut faire obstacle lorsqu’il s’agit de poursuivre nos rêves. 

Mais le passé, c’est le passé. Il y a de nombreuses opportunités devant nous. La peur de vivre la même chose que dans le passé ne doit pas nous paralyser, mais nous donner de l’énergie.

Finalement, ce qui a été mal vécu dans le passé nous aide à mieux profiter et à savourer chaque petit détail.

3 – Faites du bonheur votre priorité.

Nous sommes souvent disposés à mettre les besoins des autres devant les nôtres, laissant de côté notre propre bonheur.

Mais, pour prendre soin des autres, il est nécessaire de faire de notre propre bonheur une priorité.

C’est pour cela qu’il faut trouver des manières de créer un plus grand équilibre pour nous concentrer sur nos propres objectifs, ainsi qu’établir des limites saines concernant ceux qui nous entourent.

Si quelqu’un vous critique ou essaie de vous faire culpabiliser car, soi-disant, vous penseriez trop à vous-même, n’y prêtez pas attention. Il n’y a que celui qui s’aime lui-même qui est capable de bien aimer les autres.

4 – Préparez et planifiez le chemin

La peur de rester bloqué sur le chemin est normale et naturelle, surtout lorsque l’on marche sans direction, ni connaissance.

Pour vous sentir plus sûr de vous, préparez le chemin, planifiez-le et analysez-le. Vous en finirez ainsi avec la part d’incertitude, et vous renforcerez votre objectif.

Pensez attentivement aux obstacles que vous avez devant vous ou à ceux qui peuvent surgir, comment vous pouvez les aborder et comment vous allez gérer les problèmes.

Pensez aux avantages du renoncement à certaines choses et pensez à la manière dont vous allez faire face aux difficultés que ce renoncement implique.

5 – Croyez en vous-même

Lorsqu’on regarde le changement, nous sommes souvent paralysés par l’idée de penser que nous ne pourrons pas faire le nécessaire. 

Mais ce n’est pas grave. C’est normal. Quand il s’agit de prendre des décisions importantes dans la vie, nous passons tous par la peur et le doute.

C’est le moment de répondre avec confiance.

Si vous êtes déterminé à obtenir quelque chose, vous avez déjà fait un grand pas.

Souvenez-vous que vous devez renoncer à certaines choses pour avancer. Renoncer à vos peurs fait notamment partie du plan.Si vous pensez que vous pouvez être plus heureux, vous pouvez être plus heureux. Vous n’avez qu’à y croire et à vous faire confiance.

Lorsque vous n’avez plus d’attentes, votre vie change !

J’aime agir de manière simple face à la vie, face à ma vie. Une de mes occupations quotidiennes depuis quelques jours, consiste à prétendre libérer la conscience de mes illusions ou de mes attentes éternelles, et tout ce que leur présence et leur existence peuvent générer dans ma vie.

Je me suis rendu compte que j’employais une grande quantité de mon énergie à m’imaginer dans une situation future que je désirais. Que je me concentrais bien trop sur le lendemain.

J’ai donc pris la décision de cesser d’attendre, de ne plus rien attendre de moi. Et lorsque l’on fait ce choix, notre cœur pousse un soupir de soulagement et notre âme commence à vivre véritablement.

En règle générale, nous sommes focalisés sur la manière dont nous devons vivre, sans nous rendre compte que nous nous conditionnons, et que nous ne vivons pas réellement.

Nous emprisonnons notre âme et nous la mécanisons.

J’ai donc décidé de retenir toutes les pensées qui tournaient autour de moi, autour de toutes les attentes que j’avais vis-à-vis de mon existence. En résumé, toutes mes illusions.

J’ai décidé d’arrêter de me créer des expectatives et de vivre uniquement à travers elles. Pour mieux me concentrer sur ce qui se passait dans ma vie au quotidien, pour profiter de tout ce que j’expérimente, au lieu de passer mon temps à attendre.“Ce qui est passé n’est plus, ce que vous attendez est absent, mais le présent est vôtre. »-Proverbe arabe-

Cessez d’attendre quelque chose des autres.

J’ai également décidé de cesser d’attendre quelque chose des autres. Que les personnes qui nous entourent nous valorisent, que notre partenaire nous comprenne, que nous nous comprenions nous-mêmes et que les autres aient confiance en nous, en notre potentiel et en notre savoir-faire ne sont pas des choses faciles. J’ai appris que le plus important était de croire en moi.

Si je fais quelque chose, je dois le faire parce que j’en aie véritablement envie, pas parce que j’attends que cela produise un quelconque changement.

Ne courez pas après l’argent dans votre quotidien.

Auparavant, j’attendais de recevoir d’importantes sommes d’argent comme la conséquence des opportunités professionnelles que j’espérais avec beaucoup d’appétit

Je me suis rendu compte que plus je me concentrais sur le matériel, moins je vivais la vie que je voulais vivre.

J’ai alors accepté de bon cœur tout ce que j’avais déjà et le fait que je n’aie pas besoin de plus pour me sentir bien avec moi-même, ou pour être heureux.

Je me suis aperçu que je ne profitais pas véritablement des moments que je vivais, car je me focalisais uniquement sur le futur, sur le fait de gagner toujours plus d’argent et de combler mes attentes.

Je perdais en réalité mon temps, car je ne me concentrais pas sur l’essentiel : l’instant présent.

Cessez d’attendre que tout soit parfait

Pourquoi vouloir sans cesse que tout soit parfait ? En réalité, en réfléchissant ainsi, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas ressentir une véritable paix intérieure.

Ce sentiment que nous dissimulons tous au fond de notre âme et dont nous disposons depuis notre naissance. Nous avons tous la chance d’être des personnes uniques et extraordinaires.

Si vous cessez d’attendre que tout soit parfait, vous n’allez plus dépendre de votre entourage pour devenir la personne que vous êtes réellement.

Vous atteindrez plus facilement un état de sérénité et d’équilibre intérieur. Ce que personne ne doit avoir le pouvoir d’altérer. La perfection n’existe pas, j’ai cessé d’essayer de l’atteindre.

Ne pensez plus au lendemain

Si nous réfléchissons ainsi, c’est parce que nous avons peur de ne pas pouvoir surmonter toutes les choses dont nous avons peur et qui peuvent nous arriver.

J’ai donc commencé à me faire à l’idée de me dire à moi-même que ce qui doit se produire se produira, et que je dois toujours en tirer le meilleur.

Nous avons tous des projets. Je me suis aussi fixé des objectifs incroyables, mais lorsque nous valorisons uniquement notre vie en fonction des grandes opportunités que nous pourrions avoir, nos projets deviennent vite des moyens de comparaison avec les autres.

Les attentes que nous avons nous coûtent énormément d’énergie et nous obligent à nous focaliser sur quelques chemins en particulier, au lieu de nous permettre de voir toute l’étendue de l’horizon qui s’offre à nous. Notre esprit devient alors totalement concentré sur le « comment » et non pas sur le « pourquoi ».

J’ai toujours été en attente de quelque chose. J’ai toujours construit dans mon esprit une suite d’événements idéale qui me permettrait d’atteindre tous mes objectifs.

Cette pensée, au lieu de m’aider au quotidien, ne m’a apporté qu’une pression terrible qui m’obligeait à accomplir tous mes objectifs, avec le devoir de ne rien oublier.

Mon corps tout entier était tourné vers la crainte du lendemain et vers toutes ces choses que je devais mettre en place, sous peine d’échouer. Tout cela me provoquait d’incroyables angoisses.

Tout cela parce que je savais pas comment atteindre tous les objectifs que je m’étais fixé, parce que je ne pouvais pas combler toutes mes attentes. Mais, vous savez ce qu’il y a de plus drôle ?

Dès que j’ai cessé de penser à cette série mécanique que je devais mettre au point, j’ai commencé à avoir des réponses à mes questionnements les plus profonds et des idées exceptionnelles qui m’ont permises d’aborder la vie de manière plus simple.

J’étais fatigué psychologiquement et physiquement à cause de tout ce processus mental que je viens de décrire. J’étais sans cesse en train de me préparer pour un marathon éternel, qui n’emportait en moi que des déceptions.

J’étais coincé dans un paradoxe : plus je désirais quelque chose, plus je dépensais mon énergie vitale dans le processus qui devait me permettre de l’atteindre. 

C’est absurde, non ?

Après avoir mis fin à cette spirale négative, et m’être mis en accord avec tout ce dont mon âme et mon cœur avaient besoin, j’ai pu commencer à vivre véritablement ma vie comme un don du ciel.

J’ai commencé à valoriser toutes les choses que l’existence m’apporte et que je ne parvenais pas à accepter auparavant, car j’étais sans cesse en train d’essayer de répondre à la question « Comment vais-je y parvenir ? », au lieu d’essayer concrètement.

Tout ce que je viens de vous raconter peut se résumer comme ceci : j’ai cessé d’essayer de contrôler tout ce qui se passait dans ma vie et j’ai décidé de voir venir les choses, de ne plus avoir d’attentes.

L’existence dispose de son propre rythme, à la fois simple et inaltérable. Lorsque nous apprenons à l’accepter, nous pouvons commencer à en profiter et à ne plus vivre dans une attente éternelle, qui ne nous apporte finalement que du malheur.

“Faites confiance au temps, qui offre souvent les issues les plus douces aux plus amères difficultés. »-Miguel de Cervantes-