Penser différemment pour changer ses croyances limitantes.

L’homme ne sait pas qu’il y a un serpent en dessous.

La femme ne sait pas que l’homme est coincé sous une roche.


La femme pense: « Je vais tomber!

Et je ne peux pas monter parce que le serpent va me mordre!

Pourquoi l’homme ne peut-il pas utiliser un peu plus de force pour me tirer ! »


L’homme pense: « Je souffre tellement !! Je tire toujours autant que je peux !

Pourquoi n’essaie t elle pas de grimper un peu plus haut ? »


On ne peut pas toujours voir la pression que l’autre partie subit, et l’autre partie ne voit pas toujours la douleur dans laquelle on est.

C’est la vie, que ce soit avec le travail, la famille, les sentiments, les amis, la famille, on devrait toujours essayer de mieux se comprendre, d’apprendre à penser différemment, de penser à l’autre et de mieux communiquer.

Pourquoi nous blâmons facilement les autres.

Une équipe américaine a identifié une zone du cerveau entrant particulièrement en jeu lorsque nous jugeons les actions d’autrui.

C’est un paradoxe : nous jugeons les autres rapidement pour leurs mauvaises actions et nous tenons prêts illico à leur faire des reproches.

À l’inverse, nous ne reconnaissons que lentement qu’ils ont entrepris une action positive !

Aider une personne à traverser la rue, commettre une infraction ou un délit : toutes les actions que nous réalisons sont jugées comme si elles étaient toujours empreintes d’intentions. Cette attitude moralisatrice, ancrée dans notre système social, juridique (lors d’un procès, la personne sera jugée non seulement sur les faits, mais aussi sur ses intentions) et politique, est au centre de nombreux débats philosophiques depuis une dizaine d’années.

Pourquoi adoptons-nous une telle démarche ? Est-ce le fruit de notre culture ou de notre système moral ? Pas seulement, répond une équipe de neurobiologistes de l’université de Duke, aux États-Unis. Elle a identifié une zone du cerveau entrant particulièrement en jeu dans nos capacités de jugement d’autrui, comme elle le rapporte dans son étude publiée dans la revue Scientific Reports

Un biais cognitif

Les chercheurs ont raconté aux participants quelques histoires impliquant l’intention et l’action de personnes. Par exemple, celle de ce chef d’entreprise, couramment utilisée dans le domaine de la philosophie expérimentale : « Le PDG savait que son projet nuirait à l’environnement, mais il ne s’en souciait guère. Il l’avait entrepris uniquement pour augmenter ses profits. Est-ce que le PDG nuit intentionnellement à l’environnement ? » 

Si vous répondez « oui », votre opinion rejoint celle de la majorité des individus.

Selon des études précédentes, 82 % de la population répond que l’action du PDG est délibérée. Et lorsque l’on raconte cette même histoire en remplaçant le mot « nuirait à » par « aiderait », seuls 23 % des personnes jugent les actions du PDG intentionnelles !

Là encore, les chercheurs de l’Université de Duke ont trouvé des résultats similaires dans leur propre étude. « Il n’y a aucune raison logique qui explique pourquoi nous jugeons une action volontaire simplement parce qu’elle entraîne un mauvais résultat, et involontaire dans le cas inverse »

L’amygdale en cause

À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ses collègues et lui ont observé que lorsque l’individu découvre l’histoire et juge que les actions des personnages impliqués méritent des reproches, son amygdale, une zone du cerveau fortement liée au contrôle des émotions (zone en rouge dans l’image ci-contre), s’active.

Mieux, plus il est affecté émotionnellement par l’histoire, plus cette région cérébrale est sollicitée. À l’inverse, elle est beaucoup moins active lorsque les actions sont jugées positives. Selon les chercheurs, cette différence est liée au fait que l’individu est plus rationnel lorsqu’il juge une action positive, et peut notamment estimer que celle-ci n’est peut être que le résultat d’autres actions intéressées.

Dans l’exemple de l’histoire mettant en scène le PDG et sa bonne action pour l’environnement (la deuxième version donc, lorsque l’on remplace « nuirait à » par « aiderait »), les participants ont probablement davantage pensé que, puisqu’un chef d’entreprise a généralement pour objectif de gagner de l’argent, aider l’environnement pouvait constituer un effet secondaire involontaire…

Lise Loumé

Les Neurosciences et l’hypnose pour changer les Comportements Alimentaires.

Comment devient-on en surpoids et qu’est-ce que les troubles du comportement alimentaire? Les Neurosciences nous aident à comprendre comment maigrir et mieux gérer nos compulsions.

Les récents progrès scientifiques dans le domaine des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre le fonctionnement de notre métabolisme pour l’aider au mieux à retrouver son poids d’équilibre

Avoir conscience de ses actes.

Nous savons que nos agissements les plus compulsifs, qu’il s’agisse d’addiction au sucre, de compulsion, d’hyperphagie ou de boulimie, produisent du surpoids et prennent naissances dans notre tête par le biais nos pensées, pour ensuite se transformer en comportements… En d’autres termes, tout se passe dans notre cerveau dans le champ de notre conscience.

De nombreux neuroscientifiques ont réalisés des études selon lesquelles nous ne serions conscients de nos actes que dans 5 % des cas ! Il s’agit de nos activités cognitives, c’est-à-dire que nos comportements, nos émotions, nos décisions, nos actions sont inconscients dans 95 % des cas. C’est ce que l’on nomme « inconscient et subconscient », qui prennent en charge la plus grande partie de notre fonctionnement cérébral, de nos pensées puis de nos comportements, qui se perpétuent tout au long de notre vie.

Cela se passe sous nos yeux et nous ne nous rendons compte de rien, ou de presque rien. Ce mécanisme fonctionne grâce à nos mémoires internes qui nous sont transmises dans notre génome puis que nous complétons tout au long de notre éducation par l’intermédiaire de nos parents, de notre famille, de notre environnement, de nos expériences de vie.

La façon dont nous apprenons et stockons ces informations fait que nous n’avons pas le moindre accès, pas le moindre contrôle sur ces mémoires ; elles se situent dans une partie inconsciente du cerveau, ce qui nous pose bien sûr de réels problèmes en cas de comportements non souhaités comme les addictions, ou les phobies et les peurs par exemple. 

Concernant les addictions à la nourriture, les troubles du comportement alimentaire (TCA), leurs utilités s’expliquent au sein même de l’équilibre de l’individu qui par la mise en place de ces solutions, peut éviter, compenser ou anesthésier les souffrances émotionnelles qu’il ne veut pas voir et qui lui seraient, parfois, tout simplement insoutenables.

La conséquence des troubles du comportement alimentaire (TCA), est qu’elle s’accompagne le plus souvent de surpoids, mais cela n’est qu’une conséquence des addictions dont la fonction première est d’aider les personnes à surmonter les stress et les peurs, qu’ils soient conscients ou inconscients.

Une solution pour stopper ces addictions ?

L’hypnose et le coaching neuro comportementaliste en nutrition peuvent vous aider à solutionner vos peurs et vos mauvais comportements. 

Les techniques d’accompagnements, en partie en consultation et en partie par la réalisation de tâches (en coaching ce sont des exercices à faire entre les séances) vous permettrons de travailler de façon durable sur la racine des problèmes liés à la nutrition, ce qui se passe dans la tête.

Grâce à la plasticité cérébrale, la répétition dans l’expérience de nouveaux comportements va créer de nouvelles connexions neuronales qui produiront de nouveaux comportements durables, plus adaptés à vos souhaits, débarrassés de toutes les addictions et des kilos superflus.