Lorsque les psychologues essaient de comprendre comment fonctionne notre esprit, ils parviennent souvent à une conclusion surprenante : nous prenons régulièrement des décisions sans y avoir réfléchi – ou, plus précisément, sans y avoir réfléchi consciemment.
Lorsque nous décidons pour qui voter, ce que nous allons acheter, où partir en vacances, par exemple, nous ne mesurons pas que c’est notre inconscient qui est aux commandes, ou du moins qu’il joue un rôle essentiel. De plus en plus de résultats de recherche confirment chaque jour à quel point il dicte sa loi.
L’une des études les plus connues sur le pouvoir de l’inconscient concerne la façon dont nous décidons des candidats que nous souhaitons voir élus. Dans une expérience réalisée aux États-Unis, les participants disposaient d’un temps très court (quelques dixièmes de seconde) pour observer des photographies. Il s’agissait de candidats à des postes de gouverneur ou de sénateur dans des États différents de ceux où les sujets de l’expérience votaient réellement. Ensuite, on leur demandait de prédire si ces candidats seraient ou non élus. De façon tout à fait surprenante, ce petit sondage se révéla cohérent avec le choix que les électeurs des États concernés firent au moment des élections réelles. Dans deux élections sur trois, les sujets avaient réussi à prévoir quels seraient les résultats, simplement en regardant une photographie des candidats en moins de temps qu’il n’en faut pour cligner des yeux.
Depuis plus de 100 ans, les scientifiques qui étudient comment fonctionne le cerveau s’intéressent au rôle des influences non conscientes sur nos pensées et nos actes.
Tout au long de ses écrits, Sigmund Freud présentait la conscience comme le lieu des pensées et émotions rationnelles, et l’inconscient comme celui de l’irrationnel. Mais les psychologues cognitifs contemporains ont repensé l’approche freudienne. Ils montrent que les deux types de processus coopèrent pour répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés depuis l’âge de pierre – qu’il s’agisse de chasser le mammouth, d’exécuter des joutes équestres ou d’acheter et vendre des actions en Bourse.
LE ÇA ET LE MOI RELÉGUÉS AUX OUBLIETTES
La psychologie postfreudienne a relégué le Ça et le Moi aux oubliettes de la psychanalyse, et adopté une vision plus pragmatique de ce qui définit le soi non conscient. Les deux systèmes de pensée décrits par Daniel Kahneman , psychologue, et économiste , américano-israélien, présentent les processus de pensée automatiques comme rapides, efficaces et hors du domaine de la pensée consciente, autrement dit dépourvus de délibération ou de planification. Ils ne requièrent qu’un simple stimulus : les mots sur cette page, par exemple, se connectent sans effort à leur sens dans votre tête.
Au contraire, les processus contrôlés exigent un engagement déterminé et relativement lent de la pensée consciente ; c’est le cas, par exemple, des efforts que l’on doit fournir pour remplir sa déclaration de revenus.
Tout comme le Ça et le Moi de Freud, le système automatique et le système contrôlé se complètent, mais s’opposent aussi parfois. Il faut réagir instinctivement pour éviter une voiture, mais il faut aussi que nous nous contrôlions pour ne pas donner un coup de poing au chauffard qui a failli nous renverser.
De façon générale, plus l’influence de l’inconscient est forte, plus le contrôle cognitif conscient doit être important pour la surmonter. C’est particulièrement vrai de certains comportements : celui du sujet alcoolique qui, à peine rentré chez lui le soir, se verse un verre ; celui de la personne en surpoids qui ouvre un paquet de chips…
COMPRENDRE L’INCONSCIENT POUR MAÎTRISER SES PULSIONS
Pour ne pas se laisser submerger par des pulsions difficiles à maîtriser, il faut comprendre le rôle de l’inconscient. La capacité à réguler son comportement – qu’il s’agisse de se faire des amis, de s’adapter à un nouvel emploi ou de réduire une consommation excessive d’alcool – ne dépend pas seulement des gènes, du tempérament et du soutien de l’entourage. Elle découle aussi de la capacité à identifier ses pulsions ou émotions automatiques, et à les surmonter. Pour avancer dans la vie, nous devons apprendre à composer avec notre inconscient.
Les jugements que nous émettons sur les autres, notamment, sont en grande partie automatiques. Nous interagissons souvent avec des inconnus, que nous ne voyons qu’une seule fois. C’est le cas, par exemple, des personnes croisées dans la queue au cinéma, des caissiers de supermarchés, des chauffeurs de taxi, des serveurs de restaurant, etc. Dès que nous apercevons quelqu’un, une première impression se dessine avant même que nous n’ayons commencé à lui parler. Nous lui associons inconsciemment un comportement et une personnalité, même si nous ne disposons que d’informations très limitées.
La liste n’est pas exhaustive , mais on a la possibilité de réconcilier ces deux parties avec l’hypnose qui va travailler en profondeur sur certains comportements et problèmatiques.
N’hésitez plus, il y a forcément une technique qui va vous convenir pur vous libérer de tout ce que ne vous ne souhaitez plus .
Le Choix de l’Être vous remercie par avance de vos commentaires et avis.
