10 citations de Carl Gustav Jung

Carl Gustav Jung est le fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages.

Son œuvre est liée à la psychanalyse de Sigmund Freud dont il a été l’un des premiers défenseurs et dont il se sépara par la suite en raison de divergences théoriques et personnelles.

Dans ses ouvrages, il mêle réflexions métapsychologiques et pratiques à propos de la cure analytique. Jung a consacré sa vie à la pratique clinique ainsi qu’à l’élaboration de théories psychologiques, mais a aussi exploré d’autres domaines des humanités : depuis l’étude comparative des religions, la philosophie et la sociologie jusqu’à la critique de l’art et de la littérature.

Il a été un pionnier de la psychologie des profondeurs :

il a souligné le lien existant entre la structure de la psyché (c’est-à-dire l’« âme », dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles.

Il a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines puisées dans des champs de connaissance aussi divers que l’anthropologie, l’alchimie, l’étude des rêves, la mythologie et la religion, ce qui lui a permis d’appréhender la « réalité de l’âme ».

Si Jung n’a pas été le premier à étudier les rêves, ses contributions dans ce domaine ont été déterminantes. On lui doit également, entre autres, les concepts d’inconscient collectif , d’archétypes , d’individuation , de types psychologiques , de complexe , d’ imagination active de déterminisme psychique et de synchronicité.

Pourquoi nous blâmons facilement les autres.

Une équipe américaine a identifié une zone du cerveau entrant particulièrement en jeu lorsque nous jugeons les actions d’autrui.

C’est un paradoxe : nous jugeons les autres rapidement pour leurs mauvaises actions et nous tenons prêts illico à leur faire des reproches.

À l’inverse, nous ne reconnaissons que lentement qu’ils ont entrepris une action positive !

Aider une personne à traverser la rue, commettre une infraction ou un délit : toutes les actions que nous réalisons sont jugées comme si elles étaient toujours empreintes d’intentions. Cette attitude moralisatrice, ancrée dans notre système social, juridique (lors d’un procès, la personne sera jugée non seulement sur les faits, mais aussi sur ses intentions) et politique, est au centre de nombreux débats philosophiques depuis une dizaine d’années.

Pourquoi adoptons-nous une telle démarche ? Est-ce le fruit de notre culture ou de notre système moral ? Pas seulement, répond une équipe de neurobiologistes de l’université de Duke, aux États-Unis. Elle a identifié une zone du cerveau entrant particulièrement en jeu dans nos capacités de jugement d’autrui, comme elle le rapporte dans son étude publiée dans la revue Scientific Reports

Un biais cognitif

Les chercheurs ont raconté aux participants quelques histoires impliquant l’intention et l’action de personnes. Par exemple, celle de ce chef d’entreprise, couramment utilisée dans le domaine de la philosophie expérimentale : « Le PDG savait que son projet nuirait à l’environnement, mais il ne s’en souciait guère. Il l’avait entrepris uniquement pour augmenter ses profits. Est-ce que le PDG nuit intentionnellement à l’environnement ? » 

Si vous répondez « oui », votre opinion rejoint celle de la majorité des individus.

Selon des études précédentes, 82 % de la population répond que l’action du PDG est délibérée. Et lorsque l’on raconte cette même histoire en remplaçant le mot « nuirait à » par « aiderait », seuls 23 % des personnes jugent les actions du PDG intentionnelles !

Là encore, les chercheurs de l’Université de Duke ont trouvé des résultats similaires dans leur propre étude. « Il n’y a aucune raison logique qui explique pourquoi nous jugeons une action volontaire simplement parce qu’elle entraîne un mauvais résultat, et involontaire dans le cas inverse »

L’amygdale en cause

À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ses collègues et lui ont observé que lorsque l’individu découvre l’histoire et juge que les actions des personnages impliqués méritent des reproches, son amygdale, une zone du cerveau fortement liée au contrôle des émotions (zone en rouge dans l’image ci-contre), s’active.

Mieux, plus il est affecté émotionnellement par l’histoire, plus cette région cérébrale est sollicitée. À l’inverse, elle est beaucoup moins active lorsque les actions sont jugées positives. Selon les chercheurs, cette différence est liée au fait que l’individu est plus rationnel lorsqu’il juge une action positive, et peut notamment estimer que celle-ci n’est peut être que le résultat d’autres actions intéressées.

Dans l’exemple de l’histoire mettant en scène le PDG et sa bonne action pour l’environnement (la deuxième version donc, lorsque l’on remplace « nuirait à » par « aiderait »), les participants ont probablement davantage pensé que, puisqu’un chef d’entreprise a généralement pour objectif de gagner de l’argent, aider l’environnement pouvait constituer un effet secondaire involontaire…

Lise Loumé

Cet inconscient qui nous gouverne, comment l’apprivoiser ?

Lorsque les psychologues essaient de comprendre comment fonctionne notre esprit, ils parviennent souvent à une conclusion surprenante : nous prenons régulièrement des décisions sans y avoir réfléchi – ou, plus précisément, sans y avoir réfléchi consciemment.

Lorsque nous décidons pour qui voter, ce que nous allons acheter, où partir en vacances, par exemple, nous ne mesurons pas que c’est notre inconscient qui est aux commandes, ou du moins qu’il joue un rôle essentiel. De plus en plus de résultats de recherche confirment chaque jour à quel point il dicte sa loi.

L’une des études les plus connues sur le pouvoir de l’inconscient concerne la façon dont nous décidons des candidats que nous souhaitons voir élus. Dans une expérience réalisée aux États-Unis, les participants disposaient d’un temps très court (quelques dixièmes de seconde) pour observer des photographies. Il s’agissait de candidats à des postes de gouverneur ou de sénateur dans des États différents de ceux où les sujets de l’expérience votaient réellement. Ensuite, on leur demandait de prédire si ces candidats seraient ou non élus. De façon tout à fait surprenante, ce petit sondage se révéla cohérent avec le choix que les électeurs des États concernés firent au moment des élections réelles. Dans deux élections sur trois, les sujets avaient réussi à prévoir quels seraient les résultats, simplement en regardant une photographie des candidats en moins de temps qu’il n’en faut pour cligner des yeux.

Depuis plus de 100 ans, les scientifiques qui étudient comment fonctionne le cerveau s’intéressent au rôle des influences non conscientes sur nos pensées et nos actes.

Tout au long de ses écrits, Sigmund Freud présentait la conscience comme le lieu des pensées et émotions rationnelles, et l’inconscient comme celui de l’irrationnel. Mais les psychologues cognitifs contemporains ont repensé l’approche freudienne. Ils montrent que les deux types de processus coopèrent pour répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés depuis l’âge de pierre – qu’il s’agisse de chasser le mammouth, d’exécuter des joutes équestres ou d’acheter et vendre des actions en Bourse.

LE ÇA ET LE MOI RELÉGUÉS AUX OUBLIETTES

La psychologie postfreudienne a relégué le Ça et le Moi aux oubliettes de la psychanalyse, et adopté une vision plus pragmatique de ce qui définit le soi non conscient. Les deux systèmes de pensée décrits par Daniel Kahneman , psychologue, et économiste , américano-israélien, présentent les processus de pensée automatiques comme rapides, efficaces et hors du domaine de la pensée consciente, autrement dit dépourvus de délibération ou de planification. Ils ne requièrent qu’un simple stimulus : les mots sur cette page, par exemple, se connectent sans effort à leur sens dans votre tête.

Au contraire, les processus contrôlés exigent un engagement déterminé et relativement lent de la pensée consciente ; c’est le cas, par exemple, des efforts que l’on doit fournir pour remplir sa déclaration de revenus.

Tout comme le Ça et le Moi de Freud, le système automatique et le système contrôlé se complètent, mais s’opposent aussi parfois. Il faut réagir instinctivement pour éviter une voiture, mais il faut aussi que nous nous contrôlions pour ne pas donner un coup de poing au chauffard qui a failli nous renverser.

De façon générale, plus l’influence de l’inconscient est forte, plus le contrôle cognitif conscient doit être important pour la surmonter. C’est particulièrement vrai de certains comportements : celui du sujet alcoolique qui, à peine rentré chez lui le soir, se verse un verre ; celui de la personne en surpoids qui ouvre un paquet de chips…

COMPRENDRE L’INCONSCIENT POUR MAÎTRISER SES PULSIONS

Pour ne pas se laisser submerger par des pulsions difficiles à maîtriser, il faut comprendre le rôle de l’inconscient. La capacité à réguler son comportement – qu’il s’agisse de se faire des amis, de s’adapter à un nouvel emploi ou de réduire une consommation excessive d’alcool – ne dépend pas seulement des gènes, du tempérament et du soutien de l’entourage. Elle découle aussi de la capacité à identifier ses pulsions ou émotions automatiques, et à les surmonter. Pour avancer dans la vie, nous devons apprendre à composer avec notre inconscient.

Les jugements que nous émettons sur les autres, notamment, sont en grande partie automatiques. Nous interagissons souvent avec des inconnus, que nous ne voyons qu’une seule fois. C’est le cas, par exemple, des personnes croisées dans la queue au cinéma, des caissiers de supermarchés, des chauffeurs de taxi, des serveurs de restaurant, etc. Dès que nous apercevons quelqu’un, une première impression se dessine avant même que nous n’ayons commencé à lui parler. Nous lui associons inconsciemment un comportement et une personnalité, même si nous ne disposons que d’informations très limitées.

La liste n’est pas exhaustive , mais on a la possibilité de réconcilier ces deux parties avec l’hypnose qui va travailler en profondeur sur certains comportements et problèmatiques.

N’hésitez plus, il y a forcément une technique qui va vous convenir pur vous libérer de tout ce que ne vous ne souhaitez plus .

Le Choix de l’Être vous remercie par avance de vos commentaires et avis.

Les Neurosciences et l’hypnose pour changer les Comportements Alimentaires.

Comment devient-on en surpoids et qu’est-ce que les troubles du comportement alimentaire? Les Neurosciences nous aident à comprendre comment maigrir et mieux gérer nos compulsions.

Les récents progrès scientifiques dans le domaine des neurosciences nous permettent aujourd’hui de comprendre le fonctionnement de notre métabolisme pour l’aider au mieux à retrouver son poids d’équilibre

Avoir conscience de ses actes.

Nous savons que nos agissements les plus compulsifs, qu’il s’agisse d’addiction au sucre, de compulsion, d’hyperphagie ou de boulimie, produisent du surpoids et prennent naissances dans notre tête par le biais nos pensées, pour ensuite se transformer en comportements… En d’autres termes, tout se passe dans notre cerveau dans le champ de notre conscience.

De nombreux neuroscientifiques ont réalisés des études selon lesquelles nous ne serions conscients de nos actes que dans 5 % des cas ! Il s’agit de nos activités cognitives, c’est-à-dire que nos comportements, nos émotions, nos décisions, nos actions sont inconscients dans 95 % des cas. C’est ce que l’on nomme « inconscient et subconscient », qui prennent en charge la plus grande partie de notre fonctionnement cérébral, de nos pensées puis de nos comportements, qui se perpétuent tout au long de notre vie.

Cela se passe sous nos yeux et nous ne nous rendons compte de rien, ou de presque rien. Ce mécanisme fonctionne grâce à nos mémoires internes qui nous sont transmises dans notre génome puis que nous complétons tout au long de notre éducation par l’intermédiaire de nos parents, de notre famille, de notre environnement, de nos expériences de vie.

La façon dont nous apprenons et stockons ces informations fait que nous n’avons pas le moindre accès, pas le moindre contrôle sur ces mémoires ; elles se situent dans une partie inconsciente du cerveau, ce qui nous pose bien sûr de réels problèmes en cas de comportements non souhaités comme les addictions, ou les phobies et les peurs par exemple. 

Concernant les addictions à la nourriture, les troubles du comportement alimentaire (TCA), leurs utilités s’expliquent au sein même de l’équilibre de l’individu qui par la mise en place de ces solutions, peut éviter, compenser ou anesthésier les souffrances émotionnelles qu’il ne veut pas voir et qui lui seraient, parfois, tout simplement insoutenables.

La conséquence des troubles du comportement alimentaire (TCA), est qu’elle s’accompagne le plus souvent de surpoids, mais cela n’est qu’une conséquence des addictions dont la fonction première est d’aider les personnes à surmonter les stress et les peurs, qu’ils soient conscients ou inconscients.

Une solution pour stopper ces addictions ?

L’hypnose et le coaching neuro comportementaliste en nutrition peuvent vous aider à solutionner vos peurs et vos mauvais comportements. 

Les techniques d’accompagnements, en partie en consultation et en partie par la réalisation de tâches (en coaching ce sont des exercices à faire entre les séances) vous permettrons de travailler de façon durable sur la racine des problèmes liés à la nutrition, ce qui se passe dans la tête.

Grâce à la plasticité cérébrale, la répétition dans l’expérience de nouveaux comportements va créer de nouvelles connexions neuronales qui produiront de nouveaux comportements durables, plus adaptés à vos souhaits, débarrassés de toutes les addictions et des kilos superflus.